MYSTERETRIO QUARTET : QUATRE GARÇONS DANS LE VENT.
Après un samedi soir consacré autant à la beauté physique qu’à celle des voix, autour de thèmes musicaux tout aussi originaux que l’esthétique des interprètes, le dimanche de clôture du Festival aurait pu chercher sa voie. Il n’en a pas été question un seul instant. « Quatre garçons dans le vent !», telle aurait pu être la réflexion des spectateurs de l’Eden, qui affichait à nouveau complet, quand les musiciens de « Mysteretrio Quartet » sont arrivés sur la scène.
A la guitare pour deux d’entre eux, à la contrebasse pour le troisième et aux percussions pour le dernier, en fait de vents, ils ont sûrement variés en intensité, mais toujours sous leur contrôle. Le groupe les ont faits naître dans les Balkans, en Afrique du Nord, en Amérique du Sud ou du Nord, autour de reprises ou de créations originales, dans un dynamisme surprenant et dans un équilibre parfait où chacun trouvait spontanément sa place. Annoncés comme provocateurs d’un « Swing nomade enrichi de multiples couleurs », ces interprètes ont su afficher leur style, tout en préparant la salle à l’explosion qu’allait lui proposer Robyn Bennett et ses musiciens.
Jean-Jacques Thomas – 8 avril 2017